Je ne suis pas un historien…

J’avais écrit ce billet en juillet dernier. J’avais tardé à le publier, car la colère n’est jamais bonne conseillère. Un historien m’avait écrit pour me demander mon aide. Je ne suis pas un historien loin de là.

J’écris seulement ce qu’on me raconte. J’ai une formation en enseignement de l’histoire tout au plus. Elle date des années 60. Ma passion pour l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale s’est transformée radicalement au fil des années. Elle avait été influencée par les films d’Hollywood et la construction de modèles réduits. Il fallait bien commencer par quelque chose en 1958. Puis ma rencontre de l’oncle de ma femme a changé ma vision de la guerre et m’a amené à créer ce blogue, puis une série d’autres tant en langue française qu’en langue anglaise.

Souvenirs de guerre a enfanté 425 Alouette qui est devenu 425 Les Alouettes. Les Alouettes c’est comme ça que les vétérans appelaient l’escadrille 425 Alouette qui était en réalité un escadron.

Compliqué? Ce n’est pas grave.

Compliqué, c’est de lire mes blogues sur la Deuxième Guerre mondiale. En fait il ne faut pas les lire, mais les découvrir comme l’a fait Sharon Tremblay dont j’ai raconté l’histoire de son beau-père Georges Tremblay sur 425 Les Alouettes. Les découvrir comme Ti-Mick qui a bien voulu collaborer en partageant ses réflexions et ses photos sur le débarquement de Normandie.

Le débarquement, on en a écrit des choses, des vertes et des pas mûres. Les sanglots longs des violons de l’automne? Pas tout à fait. Ce serait les dés sont sur la table qui était le message codé! Ce n’est pas grave, le débarquement a quand même eu lieu.

Si je vous radote tout ceci, c’est que dans l’histoire de famille de ma conjointe, son autre oncle aurait été blessé sur les plages de Normandie. Il était dans les Fusiliers Mont-Royal. Il ne pouvait avoir été sur les plages, car ce régiment n’y était pas le Jour le plus long. Je me suis fait avoir! Ce n’est pas grave, il a été blessé après le débarquement et il est mort en 1964 des séquelles de sa blessure.  

Si je vous radote tout ceci encore c’est qu’on ne sait jamais toute la vérité sur le débarquement. Des vétérans en ont raconté des vertes et des pas mûres sur leur participation. Des livres ont été écrits. On doit se fier à la parole des vétérans ou bien les démasquer. Mais à quoi cela servirait-il à moins bien sûr de relater ces faits d’armes de nouveau sans vérifier les sources.

Bonne réflexion…

Un moment des plus émouvants pour nous

Un oubli de ma part…

Un court texte de Ti-Mick dont le père était sur les plages de Dieppe en 1942.

Voilà quelques photos de plus.

Il en restera un autre à venir, celle d’un ami Écossais très cher qui, en 44, était messager en moto pour l’armée anglaise. Des histoires uniques qu’il m’a raconté en même temps qu’à son fils… Dont une qui a confirmé quelque chose d’étonnant à propos des Fusiliers Mont-Royal et dont deux des frères d’armes de mon père m’avait déjà parlé autrefois. Quel hasard !!! Il me faut la chercher dans le tas de photos non-classées dans l’ordo. Je te l’enverrai demain je pense…

Les deux dames étaient des infirmières de troupes US au front. Restées amies pour la vie, à l’âge de presque 95 ans, elles revenaient une nouvelle fois en Normandie. Les photos ont été prises au cimetière de Colleville. La télévision française a fait des reportages sur elles quelques jours avant le 6 juin et par hasard, nous les avons rencontré le 4 Juin au matin en allant rendre hommage à tous ces jeunes qui dorment en terre américaine de France. L’homme faisait partie des troupes en question et revenait en France pour la première fois…

Ce jour-là, de voir ces trois personnes réunies près du mausolée aux disparus sans tombes, ce fut un moment des plus émouvants pour nous.

Wartime Wednesdays – Dieppe

À propos de Dieppe

Lest We Forget

Excerpt

August 19th marks the 72nd anniversary of the Raid on Dieppe, a bloody fiasco in which thousands of Canadians were killed, wounded or captured. 

Journalist and historian Rob Alexander of Calgary, Alberta joins Wartime Wednesdays today with this gripping description of his grandfather’s experience on that terrible occasion, based on journals and letters.

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