Qui avait déjà entendu parler de Cap Foster?
Pas moi en tous cas!
De l’escadron 443?
Pas moi en tous cas! Du moins pas avant que Nicole Morley ne me parle de son grand-oncle.
Cap Foster c’est lui…
Son histoire suivra sous peu.
Avant de le faire connaître à mon lectorat francophone…
Scanned yesterday.
This picture is part of this man’s collection of WWII memorabilia.
Logbook and all!
Next time, I will pay homage to this wireless air gunner.
Écrit en 2009, ce sont surtout les commentaires laissés par d’anciens marins à la suite du billet original qui sont intéressants à lire.
Cliquez ici pour ensuite vous rendre dans la section des commentaires.
Pour les autres qui se demandent de quoi je parle, vous pouvez lire ce qui suit…
Je ne veux surtout pas relancer le débat…, mais un de mes lecteurs m’a écrit. Il a été marin dans la Marine nationale et a servi sur le Colbert.
Et, qui dit Colbert, dit nécessairement général de Gaulle.
Ce marin n’était pas à bord cependant quand le général est venu ici en 1967.
C’est mon lecteur qui m’a appris ce petit fait historique de l’histoire du Québec, et je voulais partager avec vous.
Voici donc cette petite capsule d’histoire. Elle dure 6 minutes, mais ça vaut la peine de se retremper dans l’atmosphère des années 60.
Cette vidéo est prise sur le site des Archives de Radio-Canada. Je mets le texte qui accompagne, car il est révélateur…
Vive le Québec libre!
Date de diffusion : 24 juillet 1967
Lorsque le général de Gaulle arrive à Montréal, le 24 juillet 1967, il est au Québec depuis la veille et gagne Montréal en suivant le Chemin du Roy.
Il doit ensuite poursuivre sa visite à Hull et à Ottawa, mais son discours et, surtout, son « Vive le Québec libre! » écourteront son périple.
Il reprend l’avion le 26 juillet, sans avoir rencontré le chef du gouvernement fédéral, Lester B. Pearson.
S’est-il laissé emporter par sa verve ou bien a-t-il sciemment lancé ce cri qui semble entériner le désir d’indépendance des Québécois?
Selon Alain Peyreffite, homme politique gaulliste, la phrase fatidique n’a pas été le fait d’une improvisation, pas plus, ajoute-t-il, que l’appel du 18 juin 1940 incitant les Français à résister à l’occupation allemande.
Il est venu, affirme Peyreffite, à Montréal en 1967 afin d’exhorter les Canadiens français à préserver leur identité française. « L’appel à la liberté, lancé le 24 juillet, n’eut rien de fortuit », avance-t-il.
En lançant son « Vive le Québec libre! », de Gaulle confirme les liens particuliers qu’il tisse depuis le début des années 1960 entre le Québec et la France, en cette période où le nationalisme québécois s’affirme. Ses relations avec le Canada resteront marquées par son voyage de l’été 1967.
Deux annotations du général sont significatives. Sur un télégramme reçu d’Ottawa et daté du 22 décembre 1967, de Gaulle écrit en marge : « Il faut soutenir le Québec. » Sur un autre télégramme, daté du 10 avril 1968, il affirme : « Nous n’avons aucune concession, ni même aucune amabilité, à faire à M. Trudeau, qui est l’adversaire de la chose française au Canada. »
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Voici ce que j’ai appris sur le Colbert.
C’est sur ce site.
L’histoire du croiseur Colbert
1. De la construction à la grande refonte
Bâtiment de défense anti-aérienne assurant la protection, soit d’une force aéronavale, soit des communications maritimes face à la menace aérienne envisageable pour les années 60, le croiseur Colbert fut inscrit au budget de 1953.
Mis en chantier à l’arsenal de Brest le 17 mai 1954, il y fut lancé le 24 mars 1956. Après les essais et mises au point ainsi que la traditionnelle croisière d’endurance, il fut admis au service actif le 5 mai 1959:
A l’époque de sa mise en service le croiseur antiaérien Colbert est armé de 8 tourelles doubles de 127 mm et 10 affûts doubles de 57 mm antiaérien. Son effectif comprend 70 officiers, 159 officiers mariniers et 748 quartiers-maîtres et matelots.
Bâtiment amiral de l’escadre de la Méditerranée début novembre 1959, le Colbert à toutes les activités habituelles de l’escadre. Il assure également des missions particulières : fin avril 1961 il ramène les cendres du maréchal Lyautey de Casablanca à Toulon. Le 29 septembre 1964 le général de Gaulle prend passage à bord à Arica (Chili) pour un voyage en Amérique latine.
Le 15 juillet 1967, le chef de l’Etat et son épouse embarque à nouveau à Brest. Le croiseur appareille et arrive à Québec le 23 juillet suivant. Le 24 le général prononçant son fameux « Vive le Québec libre » interrompt prématurément son séjour à bord, mais le bâtiment poursuit son programme en faisant escale à Montréal jusqu’au 30 juillet.
![]() Arrivée dans le port de Tarente, Italie (1968 – auteur inconnu) |
2. De la grande refonte au désarmement
Compte tenu des progrès rapides des performances des avions et de leurs armes, le Colbert, étant donné sa date de conception, se retrouve dix ans après son lancement, obsolète en considération de son armement. La coque et les appareils propulsifs n’ayant rien perdu de leur valeur, une modernisation complète des armes et équipements est décidée en 1969.
Les travaux débutèrent en avril 1970 après un débat houleux entre le chef d’état-major de la marine et le ministre de la défense nationale de l’époque. Ce dernier l’emporta bien évidemment et, pour des raisons budgétaires, la refonte fut moins complète que prévue. Ainsi les six tourelles de 100 mm qui devaient constituer l’artillerie principale furent réduite à deux. La mise en place de six rampes de lancement de missiles MM 38 Exocet fut reportée et l’installation d’un sonar de coque à dôme hissable fut abandonnée. La modernisation fut également moins poussée pour ce qui concerne la détection, la guerre électronique et l’habitabilité.
Réadmis au service actif en juillet 1973, le Colbert dispose d’un nouvel armement comprend :
– deux canons de 100 mm antiaérien en tourelles simples,
– six affûts doubles de 57 mm antiaérien (reliquat de l’armement d’origine),
– un système lance-missiles Masurca avec rampe double de lancement.
Le croiseur lance-missiles Colbert a désormais un effectif de 25 officiers, 208 officiers mariniers et 329 quartiers-maîtres et matelots.
En 1980, le bâtiment est équipé de quatre missiles MM 38 Exocet qui prennent place sur un emplacement resté disponible sur le roof avant. Enfin en 1982, le Colbert est le premier bâtiment de la marine nationale à être doté du système de transmissions par satellite Syracuse : sa silhouette s’enrichi de deux radômes de 2,50 mètres de diamètre disposés sur l’arrière de la passerelle.
Après sa réadmission au service actif, le CLM Colbert devient le bâtiment amiral de l’escadre de l’Atlantique. La vie en escadre reprend donc, semblable à celle vécue en Méditerranée. Fin 1976, après une participation aux célébrations du bicentenaire de l’indépendance des Etats-Unis et conformément au plan de redéploiement des forces navales dicté par la montée des crises sur le théâtre méditerranéen, le Colbert repart pour Toulon.
Après une période d’activités diverses, le 6 août 1988, le croiseur appareille pour une mission de quatre mois qui le conduira en Australie pour représenter la France aux festivités du bicentenaire de ce pays. Le 16 mai 1990, nouvel appareillage pour une nouvelle mission de représentation dont le but est la reprise des relations avec la marine soviétique. Le bâtiment est à Sébastopol du 22 mai au 26 mai.
Le 13 août 1990 marque le début de l’opération « Salamandre ». Le Colbert repasse le canal de Suez pour une mission opérationnelle de protection du porte-avions Clemenceau qui achemine les hommes et les matériels qui vont constituer l’embryon de la division « Daguet ».
La dernière escale a lieu à Venise du 12 au 19 avril 1991. Le 24 mai 1991, le croiseur Colbert est retiré du service actif.
![]() Arrivée à Brest (4 juin 2006). |
3. La fin du Colbert
Le Colbert échappe heureusement à la fin peu glorieuse de la plupart des bâtiments de la marine pour venir s’amarrer à Bordeaux où il est transformé en musée flottant. Il a ouvert au public le 12 juin 1993.
Mais avec le temps, il voit sa fréquentation chuter. De 100 000 visiteurs par an, à ses débuts, à 35 000 visiteurs en 2005. La société qui gère le croiseur-musée ne parvient plus à maintenir l’équilibre financier nécessaire à l’entretien du bâtiment.
En juillet 2006, la fin est proche. Pour le maire de Bordeaux, Hugues Martin, « Le moment est venu de se débarrasser du Colbert ». Pour l’association « Coulons le Colbert », le départ du croiseur sera l’occasion « de faire la fête », assure son président Jean-Bernard Duboscq ! (A lire le communiqué de l’association des amis du Colbert). Constatant les difficultés financières des gestionnaires du bâtiment musée, la ville de Bordeaux demande au ministère de la défense le départ du Colbert. le ministre y répond favorablement le 14 septembre 2006.
Le 31 mai 2007, l’ex croiseur lance-missiles Colbert quitte la ville de Bordeaux. Remorqué par l’Argonaute, le Buffle, le Rari, puis de l’Abeille Bourbon, il rejoint le port militaire de Brest le 4 juin. Il est emmené le 25 juin au cimetière marin de Landévennec, où il stationne jusqu’à sa démolition prévue vers 2010.
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La coque de l’ex croiseur Colbert quitte le port militaire de Brest pour rejoindre le cimetière de bateaux de Landévennec (25 juin 2007). |
En souvenir de Souvenirs de guerre – billet écrit le 8 mai 2012.
Je me souviens, c’est la devise du Québec.
On peut lui donner le sens que l’on veut.
Baby-boomer, j’ignore encore la raison de ma fascination pour l’histoire et tout ce qui entoure les deux Grandes Guerres.
Cette fascination a débuté à l’âge de 10 ans avec la construction de mon premier modèle réduit, un F-86 D Sabre. Mon frère avait choisi un Spitfire.
Ma fascination m’a amené à l’écriture de ce blogue et aussi à écrire d’autres blogues dont celui-ci sur l’escadron 403, un escadron de l’Aviation Royale canadienne (RCAF) de Spitfires!
Le lien ci-dessus vous mène à la page de présentation. Cette page ne vous raconte pas l’histoire derrière ce blogue.
L’histoire est ici, en langue anglaise.
En septembre 2011, j’ai fait la rencontre du petit-fils d’un pilote de l’escadron 403. Son grand-père a effectué 73 missions sur Spitfire.
Sa première le 8 décembre 1944.
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