C’est le message du 5 juin 1944 à la Résistance.
Le débarquement…
http://histoire.normandie-dday.com/decouvrir-lhistoire/le-debarquement/?i_k=macle2
Photos de la collection de Earl Silver, partagées en 2009.
C’est le message du 5 juin 1944 à la Résistance.
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Collection Réal St-Amour
Archivé sur Internet
1er Escadron de l’Aviation royale canadienne
Jean-Paul Joseph Desloges naît à Gatineau (Québec), le 25 avril 1913, mais il passe une grande partie de sa vie de l’autre côté de la rivière, à Ottawa. C’est un athlète doué, et il donne l’impression d’être né avec des patins aux pieds. Sa passion pour le hockey l’amène à poursuivre ses études à l’Université d’Ottawa, car cela lui permet de jouer dans la ligue universitaire. Une fois son diplôme obtenu, il entreprend une carrière dans la Gendarmerie royale du Canada (au sein de laquelle il joue au hockey), mais comme bon nombre de ses contemporains, il est attiré par l’envoûtant monde de l’aviation. En octobre 1937, par conséquent, à l’âge vénérable de 24 ans, il s’enrôle dans l’Aviation royale du Canada (ARC) à titre de sous-lieutenant d’aviation stagiaire.
Il termine son entraînement avec succès à Borden et à Trenton (Ontario) et il reçoit son brevet de pilote en novembre 1938. Pendant les quelque 18 mois suivants, Desloges vole chaque fois qu’il en a l’occasion, mais en mai 1940, il se retrouve au sein d’un 1er Escadron (de chasse) renforcé (il avait absorbé le personnel du 115e Escadron), à Dartmouth (Nouvelle‑Écosse). Il ne demeurera que peu de temps dans les Maritimes, car il s’embarquera le 8 juin 1940 avec ses camarades d’escadron à bord du paquebot à vapeur Duchess of Atholl en partance pour l’Angleterre.
Sous le commandement du commandant d’aviation E.A. McNab, Desloges et le reste des Canadiens s’entraînent avec ardeur pour se préparer à affronter les pilotes beaucoup plus expérimentés de la Luftwaffe. Déclaré prêt aux opérations le 17 août, le 1er Escadron (ARC) [ainsi désigné pour qu’on ne le confonde pas avec le 1er Escadron de la Royal Air Force (RAF)] est transféré à un aérodrome à Northolt, à la périphérie ouest de la région métropolitaine de Londres. Les Canadiens ont alors hâte d’aller au combat.
La bataille d’Angleterre fait alors rage depuis plus d’un mois, et les avions allemands font presque tous les jours des incursions dans le ciel de l’Angleterre. Pendant ce stade de la bataille, l’ennemi attaque les aérodromes de la RAF avec beaucoup de succès. Les Canadiens sont dépêchés à plusieurs reprises pour aller intercepter les appareils ennemis, mais ils ne réussissent pas à s’en rapprocher. On peut facilement imaginer l’impatience mêlée de nervosité qui anime alors les pilotes, conscients des combats acharnés ayant cours partout autour d’eux. Bien entraînés, les Canadiens veulent faire leur part, mais ils savent aussi que des aviateurs alliés sont tués tous les jours, et cela refroidit leur ardeur. L’adrénaline leur brûle les veines et ils ont les nerfs à vif quand ils décollent de nouveau en catastrophe le 24 août, des appareils ennemis ayant été signalés approchant de l’Angleterre.
Ce jour-là, les combats font découvrir à Desloges et au reste de l’escadron les tragiques réalités de la guerre. Alors qu’ils sont en patrouille à 10 000 pieds à la verticale de l’aérodrome de Tangmere, les Canadiens repèrent plus bas trois avions bimoteurs qui se dirigent vers Portsmouth, objectif d’un grand raid allemand. Les Canadiens, répartis en deux sections, amorcent leur piqué pour attaquer. McNab constate que les avions « allemands » sont en fait des bombardiers Blenheim de la RAF, de sorte que sa section interrompt aussitôt son attaque, avant d’ouvrir le feu, mais les autres Hurricane poursuivent la leur. Les lieutenants d’aviation A.D. Nesbitt, A. Yuile et W.P. Sprenger déclareront avoir endommagé un Junkers 88 et les capitaines d’aviation G.R. McGregor et Desloges diront en avoir abattu un autre. Après avoir atterri, leur exultation se transforme très vite en consternation quand ils apprennent qu’ils ont en fait descendu deux avions de la RAF, dont l’un s’est écrasé en mer en entraînant dans la mort les trois membres d’équipage. McNab traduira les sentiments de Desloges et du reste de l’unité quand il décrira la tragédie comme ayant été « le pire moment de ma vie ».
L’intensité grandissante des attaques allemandes prive tout le monde d’une longue période de réflexion sur cette erreur tragique, car le 1er Escadron (ARC), basé désormais à North Weald, est jeté au cœur de la mêlée. Pendant sa deuxième patrouille, le 26 août, l’escadron prend à partie un groupe de bombardiers allemands Dornier 215. Les chasseurs d’escorte ennemis ayant été attirés au loin par un autre escadron de la RAF, les Canadiens foncent sur les avions de la Luftwaffe laissés seuls. Très vite, trois appareils ennemis sont détruits et quatre autres sont endommagés, mais les pertes ne sont pas unilatérales : en effet, des tirs défensifs précis atteignent trois Hurricane canadiens et causent ainsi la mort d’un des pilotes, le lieutenant d’aviation R.L. Edwards. L’avion de Desloges est lourdement endommagé, mais ce dernier réussit à se poser en catastrophe; il s’en tire indemne mais désormais très conscient des ressources mordantes des bombardiers allemands.
Cinq jours plus tard, le 31 août 1940, la bataille d’Angleterre prend abruptement fin pour lui, pendant que l’escadron livre son deuxième combat de la journée. Le premier affrontement a été nettement au désavantage des Canadiens : en effet, des chasseurs allemands les ont durement malmenés en abattant trois des leurs. Fort heureusement, les pilotes s’en tirent, mais sont blessés. Au début de la soirée, Desloges et le reste des pilotes canadiens prennent part, au‑dessus de Douvres, à l’interception d’un groupe nombreux de bombardiers allemands escortés par des chasseurs qui refusent de se laisser entraîner au loin. Dans la mêlée qui s’ensuit, les Canadiens détruisent ou endommagent plusieurs appareils allemands. Le chasseur de Desloges est le seul à être abattu : un obus ennemi démolit la verrière de l’appareil et arrache au pilote son casque, ses lunettes et son masque à oxygène. Bien qu’étourdi, alors que son avion est en feu, Desloges réussit à s’extirper du cockpit, mais ce faisant, il subit des brûlures graves, surtout aux mains.
Il lui faut des mois pour se remettre de ses blessures. Après un séjour à l’hôpital, en Angleterre, il retourne au Canada pour y terminer sa réadaptation. Desloges survit à la bataille d’Angleterre, mais comme tant d’autres, il ne survivra pas à la guerre. Le 8 mai 1944, le lieutenant‑colonel d’aviation Desloges, qui fait partie d’une délégation canadienne travaillant avec les Français en Afrique, exécute une visite des établissements d’entraînement aérien français quand l’avion à bord duquel il se trouve s’écrase au décollage, à Rabat (Maroc), tuant tous ses occupants. Desloges est enterré au cimetière militaire britannique de Dely Ibrahim, en Algérie.
Autres photos prises sur Internet
Dans la mêlée qui s’ensuit, les Canadiens détruisent ou endommagent plusieurs appareils allemands. Le chasseur de Desloges est le seul à être abattu : un obus ennemi démolit la verrière de l’appareil et arrache au pilote son casque, ses lunettes et son masque à oxygène. Bien qu’étourdi, alors que son avion est en feu, Desloges réussit à s’extirper du cockpit, mais ce faisant, il subit des brûlures graves, surtout aux mains.
Il lui faut des mois pour se remettre de ses blessures. Après un séjour à l’hôpital, en Angleterre, il retourne au Canada pour y terminer sa réadaptation.
Extrait
Cette année marque le 70ème anniversaire du retour en France libérée des escadrons 346 et 347. C’est également le 75ème anniversaire de la Bataille d’Angleterre.
Cette journée commémorative bénéficie d’une renommée internationale reflétée par la présence d’un large contingent international comprenant le Chef de la Royal Air Force, l’Attaché de la Défense des États-Unis, les Attachés militaires russes ainsi que les Attachés de l’Air français, australien, néo-zélandais, canadien, hollandais, qatari, belge et allemand. Sa majesté la Reine d’Angleterre fut représentée par le Vice – Roi. Madame le Maire de York fut également présente ainsi que 140 représentants d’organisations aériennes et commerciales importantes.
Mise à jour: 4 août 2020
Le 19 août 1942, au cours de l’opération «Jubilee» sur Dieppe, le commandant Fayolle disparaît aux commandes de son Hawker Hurricane. Son corps, inhumé au cimetière canadien d’Hautot sur Mer en Seine-Maritime sous une mention anonyme a été identifié en 1998.
Mon obsession pour l’opération Jubilee.
Histoire à partir de ce site…
Sometimes you stumble upon a story that has never told because veterans didn’t talk much about the war.
They keep their war memories buried deep inside. Then when they die, someone finds all about their war memories…
This is not related to the last posts about POWs. But it could have been…
25 times!
Kermit David Wooldridge, born in 1917 in Lawton Oklahoma to deaf-mute parents, was incorrigible as a youth (his own words). A constant run-away, he had no use for school and would rather ride cross-country on trains. He enlisted in the Army in 1934. The United States Army would soon whip him into shape.
When WWII broke out the need for pilots was critical and the young Wooldridge, uneducated but smart, volunteered to learn to fly. My dad, a man with very little future when he got out of high school would soon find himself in the midst of…
Voir l’article original 263 mots de plus
Un commentaire de Michel Quéré laissé sur un de mes articles sur ce site.
Je suis responsable du patrimoine de SIBIRIL, deux marins inconnus reposent dans notre cimetière.Nous honorons leurs mémoires à chaque cérémonie patriotique.Nous avons décidés de placer une plaque commémorative relatant cet événement tragique.
À suivre.
Pour m’écrire, utilisez ce formulaire ou laisser un commentaire.
Un de mes lecteurs, Philippe Ducastelle, m’envoie ce lien que je partage avec vous.
Un autre bel exemple du devoir de mémoire des Français qui ont tant souffert.
Extrait du site
En 1989, un groupe de passionnés a décidé de créer une Association portant le nom de code du Raid du 19 août 1942, à savoir « JUBILEE », afin de s’investir dans le devoir de mémoire se rapportant à cette Opération qui se termina en tragédie.
Dans ses premières années d’existence, l’Association s’est efforcée de rechercher, rassembler les objets, documents et témoignages concernant cet épisode malheureux de la Seconde Guerre mondiale, qui sera déterminé comme ayant été « la première marche de la Libération de l’Europe » (selon l’expression d’un ministre Canadien).
Des relations particulières seront nouées avec le Canada et les différentes Associations étrangères de Vétérans, la nôtre s’impliquant alors dans l’accueil des familles lors des grands anniversaires et commémorations.
L’année 2002 verra se concrétiser le but principal de notre existence par la création et l’installation, enfin, d’un Lieu de Mémoire qui sera dénommé « MEMORIAL DU 19 AOUT 1942 ».
Belle recherche au sujet de Dieppe.
Résumé
Les historiens ont longtemps présenté le raid de Dieppe (19 août 1942) comme un « sacrifice nécessaire » à la victoire alliée. Fiasco sur toute la ligne, l’opération « Jubilee »aurait néanmoins apporté des leçons essentielles au succès du Jour J. Or, les recherches de ces 30 dernières années remettent sérieusement en question cette interprétation. De fait, ce sont surtout les enseignements des opérations amphibies qui ont suivi, en Afrique du Nord et en Italie, qui ont pavé la voie au succès d’« Overlord ». Quant au coup de main lui-même, il aurait été déclenché pour servir des ambitions personnelles avant tout autre considération. Si la thèse des « leçons de Dieppe » a pu réconforter un temps les soldats sacrifiés, elle a surtout servi à masquer l’inexpérience et la négligence quasi-criminelle des concepteurs d’une opération bâclée et suicidaire à tous égards.
Référence électronique
Béatrice Richard, « 70 ans après, le raid de Dieppe revisité », Revue historique des armées [En ligne], 266 | 2012, mis en ligne le 15 mars 2012, consulté le 10 mai 2014. URL : http://rha.revues.org/7427
Auteur
Extrait
Major James Goodson, l’un des as du 4th Fighter Group américain pendant la seconde Guerre Mondiale, est décédé le 1er mai à l’âge de 93 ans.
Plus d’information ici en anglais. (more information in English)
Extrait
Athenia Survivor
A survivor of the torpedoing of the Athenia, James Goodson, of Toronto and New York City, received his pilot’s « wings » and before long will take his place in the air against the enemy.
Goodson, who is 20 years of age, is the son of a United States citizen who lost his life in Russia during the bolshevist uprising about 20 years ago. The father was born in Petrograd and spent some years in the British intelligence service. He was living in New York, but returned to Russia to see about some property he owned there and in some manner, the details of which have never become known by the family, lost his life. He never saw his son, who was, born after the father left for Russia. His mother, a New York girl, Goodson said, also did some work for the British intelligence.
Asked if the sinking of the Athenia had anything to do with his enlisting, he replied: « No, I can’t say that it had. That was war. For me I don’t think the right thing to do in war-time is continue at university. My place is in the war against Hitler. Some fellows could best serve their country by completing their university course, but not me. My place is in the war. »
http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/337.html
Petit-fils du maréchal Fayolle et fils d’ingénieur général du génie maritime, Emile Fayolle (il choisira de se faire prénommer François) est né le 8 septembre 1916 au Château de Saint-Priest à Issoire dans le Puy-de-Dôme.
Il fait ses études à Paris au collège Franklin.
Désireux de servir dans l’aviation, il s’engage dans l’armée de l’air en septembre 1938. Elève pilote à l’école d’Istres, il est breveté en juillet 1939. Affecté à l’Ecole de chasse d’Avord en octobre 1939, il est nommé sergent le mois suivant.
Il est affecté en mai 1940 au centre d’instruction à la chasse d’Oran (Algérie). Refusant l’armistice, il cherche avec quelques camarades le moyen de poursuivre le combat.
Emile (François) Fayolle
Il quitte Oran pour Gibraltar à bord d’un Caudron Simoun le 30 juin 1940 en début de matinée, en compagnie du sous-lieutenant Stourm. Il a été précédé par ses camarades Mouchotte, Guérin et Lafont et deux observateurs de l’armée de terre qui se sont envolés sur un Caudron Goéland. De Gibraltar, il gagne l’Angleterre à la mi-juillet à bord du chalutier Président Houduce.
Engagé dès son arrivée dans les Forces aériennes françaises libres, il est sélectionné pour servir comme pilote de chasse dans la Royal Air Force. En stage dans la RAF du 30 juillet au 10 septembre 1940, il est affecté, avec son camarade François de Labouchere, au 85 Squadron, sous les ordres du Squadron Leader Peter Townsend ; il brûle de combattre mais le squadron est envoyé en transformation de chasse de nuit en Ecosse.
François Fayolle est promu adjudant et, jusqu’en décembre 1940, il remplit 4 missions de guerre avant d’être muté au 249 Squadron.
François Fayolle, toujours avec François de Labouchere, est muté début mai 1941 au 242 Squadron. Dans la nuit du 10 au 11 mai 1941, il abat un Heinkell III lors d’un important bombardement de nuit sur Londres.
Le sous-lieutenant Fayolle épouse à Londres, début juillet 1941, une jeune anglaise qui lui donnera une petite fille. Promu lieutenant le 24 septembre 1941, il rejoint, le 10 novembre 1941, après quelques semaines passées au 611 Squadron, les rangs du groupe de chasse «Ile-de-France» (340 Squadron) alors en formation en Ecosse.
Le 10 avril 1942, il prend le commandement de l’escadrille n° 2 « Versailles», succédant à Bernard Dupérier. Promu capitaine le 1er mai 1942, il participe à la destruction d’un Junker 88 le 11 mai.
Il est, fin juillet 1942 l’un des premiers Français libres à recevoir la Distinguished Flying Cross. Il a alors effectué 130 missions offensives et est titulaire de 4 victoires aériennes.
Nommé Squadron Leader le 1er août 1942, il prend le commandement du 174 Squadron de la RAF, équipé de chasseurs bombardiers (Hurri-Bombers).
Il est alors le deuxième Français, après Jean Demozay, à être placé à la tête d’un squadron britannique.
Le 19 août 1942, au cours de l’opération «Jubilee» sur Dieppe, le commandant Fayolle disparaît aux commandes de son Hawker Hurricane. Son corps, inhumé au cimetière canadien d’Hautot sur Mer en Seine-Maritime sous une mention anonyme a été identifié en 1998.
Il était titulaire de 3 victoires aériennes, ayant effectué 190 missions de guerre et détruit ou endommagé 25 bateaux ennemis.
• Chevalier de la Légion d’Honneur
• Compagnon de la Libération – décret du 17 octobre 1942
• Croix de Guerre 39/45 (4 citations)
• Distinguished Flying Cross (GB)
• 1939-1945 Star avec agrafe “Battle of Britain” (GB)
• Air Crew Europe Star (GB)
• War Medal (GB)