Les dés sont sur le tapis…

En 2014, un lecteur m’avait écrit ce commentaire.

NON ! LES RIMES DE VERLAINE N’ONT RIEN A VOIR AVEC LES RÉSISTANTS DE NORMANDIE !

Il faut absolument arrêter de croire aux messages véhiculés par le film américain  » Le jour le plus long « . Le message tiré des vers de Verlaine ne concernait absolument pas les résistants de Normandie mais ceux du centre de la France ! Pour certains résistants normands, le message qui devait les mettre en alerte était :  » LES DES SONT SUR LE TAPIS « . Il ne signifiait pas forcément pour eux que le débarquement allié était en cours, ils l’attendaient depuis si longtemps, mais les actions de résistance qu’ordonnait une telle communication leur a donné l’espoir que quelque chose de plus important que d’habitude était en train de se passer.

Je lui avais demandé de me donner ses sources.  Je n’ai jamais eu de réponse. Qu’à cela ne tienne, j’ai trouvé ceci en googlant ceci: LES DÉS SONT SUR LE TAPIS.

Voici un extrait de l’article.

Early on the evening of 5 June 1944, the BBC broadcast a coded message to Resistance units in Nazi-occupied France. « Les dés sont sur le tapis » (« The dice are down ») the announcer said and then, a few moments later: « Il fait chaud à Suez. » It was the signal that the Resistance had been waiting for – for them to attack the Germans’ lines of communication because the greatest naval invasion in history was at hand. Across the Channel, the final preparations were underway. Shortly before midnight, in towns and villages across southern England, the air filled with the roar of hundreds of aircraft engines. Thousands of people in their dressing gowns and pyjamas went out into their back gardens, staring up into the sky at the vast armada silhouetted against the clouds. Some dropped to their knees and prayed for success; others simply said: « This is it » and went back to bed.

2 réflexions sur “Les dés sont sur le tapis…

  1. C’est toujours bon d’avoir des précisions… Il y a eu tellement de faits historiques durant ces jours de juin qu’on peut s’y perdre…

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