Après plus de 750 billets, je me demande si je devrais arrêter d’écrire Souvenirs de guerre.
On se souvient de quoi finalement sur Souvenirs de guerre que j’écris depuis 2009…
Rares sont les écrits qui racontent ce que les anciens combattants québécois ont réellement vécu. Cela explique le peu d’intérêt pour les souvenirs de guerre des anciens combattants après leur retour à la vie civile. Quand Léo Major est revenu de la guerre, il a demandé à sa mère où étaient ses vêtements.
Je les ai vendus parce que je ne pensais pas que tu reviendrais vivant.
Ce ne sont peut-être pas les paroles exactes, mais Léo avait compris le message. Il avait également compris le message quand on lui a offert une job comme commissionnaire à Longue-Pointe.
C’est à la lecture de la biographie de Léo Major écrite par l’historien militaire Luc Lépine que nous comprenons pourquoi les anciens combattants ont peu parlé de leurs souvenirs de guerre.
Luc Lépine réussit admirablement à faire parler Léo Major dans Léo Major, un héros résilient.

J’ai assisté vendredi dernier au lancement du livre au Manège militaire de Lévis. J’y ai rencontré plein de personnes intéressantes donc Nicolas Paquin. Nicolas m’a pris en photo et a immortalisé la dédidace de ma copie du livre de Luc Lépine.

Je ne sais pas si c’était volontaire comme le fut l’engagement de Léo Major…
Cette autre photo nous montre les enfants de Léo avec leurs enfants. On pouvait voir toute la fierté d’assister au lancement du livre.

Plusieurs personnes ont pris la parole dont Hélène, la fille de Léo Major. Elle a voulu rendre hommage à son frère Jocelyn décédé, lui qui avait tant voulu faire connaître aux Québécois les exploits de son père.
Les exploits de Léo, eux, sont bien connus en Hollande. Léo est un héros national ayant libéré à lui seul la ville de Zwolle.

Un moment inoubliable fut le touchant témoignage de madame Willeke Pierik Blanchet, née à Zwolle et ex-consule des Pays-Bas au Québec.
Je me souviendrai longtemps de son témoignage.