Souvenirs d’une petite fille au sujet de son grand-père et de ses souvenirs de guerre qu’il a préféré enterrer…
Mon grand-père, Pierre DELAVIGNE, est appelé sous les drapeaux le 27 août 1939 dans la cavalerie, au 1er Hussard à Angers.
Il a déjà deux enfants et sa femme est enceinte de trois mois. Il s’est marié en 1936. Son père vient de décéder deux semaines auparavant.
Après une dernière permission lors de laquelle il découvre son troisième enfant (ma mère), il retourne près de Carignan dans les Ardennes.
Le 15 mai 1940, il écrit :
« Dans ma dernière lettre je te disais que après avoir pris contact avec les bôches nous nous étions repliés assez loin en arrière toute une nuit à cheval. La nuit suivante nous sommes partis à fond de train en face une trouée que les Allemands avaient faite sur la Meuse, une division de cavalerie après avoir pris contact avec des engins blindés a été dispersée dans toutes les directions par l’aviation allemande qui non…
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